La technologie de l’ADN numérique devient réalité.

La technologie de l’ADN numérique permet de reconnaître les internautes d’après leurs caractéristiques biométriques uniques. Elle permet donc de reconnaître les gens sans identifiants ni mot de passe, à l’aide de leurs paramètres biométriques : voix, pouls, empreintes digitales, et même de prévoir leurs actions. C’est « l’ADN numérique », qui existe pour chacun d’entre nous.




En effet, Evgueni Tcherechnev, employé des Laboratoires Kaspersky qui est une société privée russe spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information, considère que « chaque personne laisse derrière lui sur internet une trace numérique unique » et c’est la raison pour laquelle il a vécu deux ans avec une puce électronique implantée dans sa main pour tester cette technologie et confirmer sa théorie (https://fr.rbth.com/tech/2017/02/01/adn-numerique-lhomme-bientot-sous-surveillance-en-ligne-totale_693613).

« Mon équipe étudiait les risques d’une surveillance totale de chaque personne et les possibilités de manipuler son comportement par l’analyse et la modification de ses schémas comportementaux », raconte Tcherechnev. « J’ai vu le futur potentiel, et il m’a terrifié. Depuis, je consacre toutes mes forces, mes connaissances, mes émotions et mon expérience à empêcher que se concrétise ce futur, dans lequel chaque personne est totalement sous contrôle » (https://fr.rbth.com/tech/2017/02/01/adn-numerique-lhomme-bientot-sous-surveillance-en-ligne-totale_693613). 

Fin janvier 2017, Tcherechnev a parlé de cette technologie à New York pendant la conférence TED (Technology, Entertainment and Design) qui est une série de conférences organisées au niveau international par la The Sapling foundation, une fondation américaine à but non lucratif. Selon lui « l’homme se trouve sous la surveillance permanente de tous les objets connectés, avec pratiquement aucune chance de rester anonyme. Chacun de nous déplace sa souris dans des endroits précis de l’écran de façon unique et à une vitesse donnée, fait les mêmes fautes de frappes prévisibles. Tous les mouvements, les mots, les paiements, peuvent être interceptés et utilisés d’une façon ou d’une autre » (https://fr.rbth.com/tech/2017/02/01/adn-numerique-lhomme-bientot-sous-surveillance-en-ligne-totale_693613).

« Des hackers pourront bientôt usurper l’identité d’autres personnes, et les grandes compagnies disposeront de connaissances uniques sur leurs clients. L’ADN numérique vous dit tout sur la psychologie d’une personne donnée », ajoute-t-il. « Une fois l’accès obtenu à l’ADN numérique, on peut non seulement identifier une personne sur internet et avoir accès à ses données, mais aussi manipuler ses envies, ses voyages, ses loisirs, ses connaissances, et même ses mauvaises habitudes » (https://fr.rbth.com/tech/2017/02/01/adn-numerique-lhomme-bientot-sous-surveillance-en-ligne-totale_693613).

Selon Tcherechnev, « cette information unique pour chacun d’entre nous doit appartenir physiquement et juridiquement à chaque individu ». Evgueni en est persuadé, « aucun État ou prestataire de services ne doit avoir le droit d’accéder à l’ADN numérique sans l’autorisation de son propriétaire » (https://fr.rbth.com/tech/2017/02/01/adn-numerique-lhomme-bientot-sous-surveillance-en-ligne-totale_693613).

Par ailleurs, comme nous l'avons constaté dans mes articles précédents, dès les années 2000 la Russie strictement réglemente les procédures importantes telles que la collecte de données personnelles sur ses citoyens et la protection des données dans les sytèmes d'information.

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